Depuis trop longtemps les artistes ne sont vus qu’à travers le prisme idéologique de la bourgeoisie, des êtres doués d’un talent divin qui ne peuvent s’abaisser au niveau des travailleurs. Les artistes créent, ils/elles ne travaillent pas !
Cette vision, à laquelle trop d’artistes adhèrent malheureusement à des fins de distinction sociale, les confine dans une insécurité matérielle qui les asservit toujours plus.
Avant-hier valets de cour, hier faire-valoir d’une bourgeoisie triomphante, qu’en est-il aujourd’hui ? Un assujettissement à la rentabilité marchande la plus triviale.
Derrière les nababs de la culture qui pérorent dans les hautes sphères du pouvoir, une cohorte de professionnels des arts et de la culture essaient de survivre dans un marché capitaliste toujours plus tendu. Leur salut adviendra-t-il en jouant le jeu de la concurrence généralisée ou par la construction d’une classe qui se revendique celle des travailleurs de la culture ?
Loin d’être exhaustif, cet ouvrage a le mérite de poser les premières pierres d’une Sécurité Sociale de la Culture qui se réclame de l’autogestion des travailleurs de la culture et du public.
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Livre disponible sur le site des éditions du Croquant
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ISBN 9782365124607
Collection : Cahiers du salariat